Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 10:14

Le soumis dépend-il de sa Maîtresse ?

Dans le sens commun du terme on pourrait voir cela comme une évidence. Abdication de sa volonté, de sa personnalité, sous-entendu il n’a plus aucun pouvoir.

J’aimerai pouvoir vous donner un éclairage différent.

Délaisser le pouvoir que l’on pensait détenir signifie-t-il que l’on dépend de l’autre ?

Je sers ma Reine, je ne dépends pas d’ELLE.

Si dépendance il y avait, je serais une charge et pas utile.

 

Pour la servir utilement, et lui donner quelques satisfactions d’avoir un soumis à la maison elle doit pouvoir se reposer sur moi pour toutes les tâches qu’elle ne désire pas accomplir elle-même.

Dans l’antiquité l’esclave bénéficiait au service de son Maître ou sa Maîtresse d’une autonomie dans la gestion de la « Domus ». Un domestique « grand siècle » et stylé n’attend pas de la Maîtresse de Maison des directives permanentes et qu’on lui dise quoi faire.

Le soumis n’attend rien, il sait qu’il est dévoué au service de sa Propriétaire et qu’il n’y a ni récompense, ni compliments à attendre, ce qu’il fait est normal.

Le  soumis n’est pas non plus « décervelé » il a toute ses capacités intellectuelles, qu’il met au service exclusif de sa Propriétaire avant lui-même.

Dépendance ? Je dépends de ma Reine dans le sens que je lui appartiens. Je ne dépends pas d’ELLE pour respirer, agir, et la servir (sauf pour qu’elle exprime de quelle manière elle souhaite être servie…). Ses ordres priment tout, ainsi je peux effectuer les tâches qui me sont assignées d’une certaine manière, mais elle peut décider qu’elle préfère me les voir effectuer de telle façon. Si elle exprime ce désir, cette volonté, je dois m’y plier. Cela me rend-il plus dépendant ? Pas du tout, cela exerce au contraire mes capacités, et mon aptitude à m’adapter à ses souhaits.

Pour moi un véritable soumis est un être conscient d’appartenir à quelqu’un et qui met toutes ses capacités afin de réussir dans cette entreprise, et notamment son libre arbitre et sa volonté.

Si j’étais un légume inanimé ne répondant qu’aux demandes expresses ma Reine finirait par effectuer les tâches d’elle-même. La seule utilité d’un soumis n’est donc pas de dépendre, ni de faire les choses quand on lui demande de les faire, mais au contraire d’être capable d’agir en fonction des attentes de sa Propriétaire.

L’esclave a renoncé à sa propre liberté individuelle. Il a choisi de remettre celle-ci entre des mains plus avisées et sages, pour cela il ne renonce ni à son humanité et son statut de « roseau pensant », ni à vouloir le bien-être de sa propriétaire, c’est-à-dire au moins lui causer le moins de soucis possibles.

Mis à part le lien de servitude exprimé dans le contrat, le soumis ne « dépend » pas de sa Propriétaire, il est son auxiliaire, son aide, celui qui fera passer avant toute chose sa propriétaire avant lui-même.

Il n’y a dans une telle relation D/s de dépendance ni d’un côté, ni de l’autre.

 Du côté de la propriétaire à l’évidence, puisque si elle dépendait de l’esclave il n’y aurait plus ce lien invisible mais si puissant. Du côté de l’esclave non plus puisque si dépendance il y avait ce serait au détriment du service que l’esclave lui doit..

Par Circe
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