N’est-il pas plus raisonnable d’envisager une relation bdsm à court/moyen terme, de
multiplier les relations,de prendre, de laisser … et ne pas s’investir émotionnellement ???
N’est-il pas plus raisonnable d’envisager une relation bdsm à court/moyen terme, de
Jamais mes décisions tu ne contesteras
Jamais les jambes tu ne croiseras
Une attitude humble et respectueuse tu conserveras
Par mensonge ou omission, la vérité tu ne travestiras
Toutes les tenues imposées avec fierté tu porteras
Avec quiconque dans nos jeux, le même comportement tu adopteras
De ton corps, jamais aucun accès tu ne me refuseras
De tes punitions toujours tu me remercieras
La frustration est l’action de priver quelqu’un de pouvoir satisfaire ses pulsions, ses attentes et ses envies…
Tout donner à quelqu’un et tout de suite est une chose qui l’amène inéluctablement à devenir capricieux.
On constate souvent cet état d’esprit chez les enfants à qui l’on ne dit jamais non et qui obtiennent tout ce qu’ils veulent sans pour autant le mériter…
Chaque chose, chaque plaisir à mon sens doit se mériter afin de leurs redonner leur juste valeur tant sentimentale que monétaire. Considérer que tout nous est dû n’est pas une attitude d’adulte responsable…
Ainsi le BDSM permet d’introduire cette notion importante de redécouvrir la valeur des choses et des actes. En étant frustré
le soumis apprend à en apprécier les plaisirs de quelque nature que ce soit…
On peut voir la frustration sous deux formes distinctes…
Pour moi, la frustration est une privation d’une courte durée pendant laquelle le
soumis se retrouve devant une déception qui lui fait perdre ses repères surtout dans le cas où juste avant il en était abondamment satisfait.
La frustration doit être soudaine et doit surprendre le soumis…
Il est bon, sans raison apparente ni sans être tenue de se justifier que La Dom refuse à ce dernier ce droit…
Elle fait preuve alors d’un certain sadisme et démontre Sa capacité à jouer à taquiner.
Il ne faut toutefois pas oublier que ce genre de frustration s’applique aux deux acteurs…
Car pendant que La Dom prive son soumis, Elle en est Elle-même privée…
Ce qui aussi démontre Son aptitude à dominer Ses émotions et donc à Se dominer. Et en se dominant Elle acquiert une certaine puissance, car Elle redevient inaccessible, un des critères qui aux
yeux du soumis fait qu’Elle est Dominante.
En tout état de cause, le soumis pendant ces instants de frustration se doit de respecter cet ordre.
Selon l’attitude de ce dernier, La Dom pourra même découvrir ce qu’il apprécie beaucoup…
Plus il mettra de l’énergie à réclamer ce dont il est frustré plus le soumis démontre qu’il en a une grande envie et donc ceci n’en donnera que plus de pouvoir à La Dom qui pourra ainsi jouer de
son soumis voire même d’en faire une punition si nécessaire…
Vicieuse comme déduction mais très réaliste…
L’abstinence
quant à elle ne concerne et ne doit concerner que le soumis car elle est pratiquée
sur une plus longue période se comptant en semaines voir en mois. La Dom profitera par exemple d’une longue période d’absence pour décider de cette abstinence.
En règle générale l’abstinence est essentiellement appliquée dans le cadre de la jouissance sexuelle…
Le soumis peut ainsi être privé de se masturber pendant une longue période.
Ceci permet de contrôler son soumis et le plaisir de ce dernier…
Elle vérifie par là même son degré d’obéissance et de résistance…
Mais le soumis ne doit pas subir cette période d’abstinence mais la vivre comme il vit sa soumission… il apprendra lui aussi à son tour à se maîtriser à maîtriser son corps…
On peut même avancer que l’abstinence et la maîtrise que le soumis en retirera peut faire de lui un bon amant…
Ainsi la frustration (qu’elle soit courte privation ou abstinence) est un élément essentiel de la domination car il permet de parfaire la maîtrise du corps, de ses pulsions mais aussi permet de faire redécouvrir le plaisir de la chose dont on a été frustré…La frustration permet aussi à La Dom de contrôler son soumis et donc d’asseoir Sa dominance
Gueules de bois d’endorphines, états de choc
Quelques jours après une séance, un soumis peut plonger dans un état de remords ou de dépression. Si cela vous
arrive, ne paniquez pas. C’est une réponse physiologique à la production d’endorphines dans le corps. Les bonnes séances inondent notre corps avec des neuro -transmetteurs comme la sérotonine, la
dopamine et les endorphines. Ils restent actifs durant des jours produisant une certaine euphorie que certains soumis connaissent bien. Mais après deux ou trois jours, la métabolisation s’est
faite et les effets euphoriques s’évanouissent. Pour certains, c’est une douloureuse et déprimante expérience. Rappelez-vous que c’est une condition
physique et que cela passera. Reprendre contact avec votre partenaire de jeu n’est pas une mauvaise idée.
Après-séance du lendemain
Avant le départ de votre partenaire prenez son numéro de téléphone ou son courriel pour pouvoir le contacter le lendemain de la séance, ou plus le lendemain du lendemain. Un coup de fil, une lettre est toujours une bonne idée pour exprimer la gratitude et montrer de l’intérêt. Cela rassurera le soumis et montrera que vous êtes responsable et mature. S’il s’avère qu’il y a des questionnements et des interrogations, vous aurez l’opportunité d’y répondre. S’il y a un état de choc vous aurez la possibilité d’en parler, d’expliquer et de faire savoir qu’il ne faut pas s’en inquiéter.
Une bonne stratégie pour les Dominantes est de faire écrire le soumis sur ce sujet. Cela leur permet de se connecter à vous et de se connecter à la séance par la contemplation. Leur ordonner d’aller s’occuper d’eux-mêmes est une autre idée.
C’est le bon moment pour demander des informations sur la façon dont la séance s’est déroulée, ce qui a
fonctionné, ce qui n’a pas fonctionné, où étaient les surprises... Si votre partenaire a des problèmes ou des inquiétudes, restez poli et attentif et si vous sentez que vous avez mal agi,
dites-le. Ce n’est pas facile d’entendre un mauvais bilan mais restez encourageant et parlez-en si vous pouvez. Il vaut mieux que votre partenaire se plaigne à vous plutôt qu’au monde
entier.
Après-séance pour les Dominantes
Même si l’après-séance est généralement conçu comme quelque chose que les Dominantes font aux soumis, les Dominantes sont des êtres humains et ont souvent besoin d’affection, de gratitude... Parfois, quand la chaleur de la séance s’est apaisée, une Dominante peut se retrouver épuisée, vulnérable... C’est le phénomène que certain appellent top-drop.
Donc, les soumis: rappelez-vous d’exprimer votre gratitude et votre respect à la Dominante qui a passé du temps avec vous. Flatter est bon : «Vous êtes si Dominante.. Vous m’avez vraiment excité... J’aimerais refaire ça un jour..»
Pas besoin de mentir, mais si vous pouvez trouver quelque chose de gentil à dire, faites-le.
Mon amie suggère qu’une fois que les menottes sont enlevées et que l’après-séance mutuel a commencé, le soumis lève les yeux et demande à leur Dominante «Que puis-je faire pour vous servir?». S’enlacer, se blottir peut être bon si la chimie entre les partenaires est bonne. Si c’est dans votre style, vous agenouiller devant votre Dominante et vous offrir à elle pour une accolade peut être très touchant, comme peut l’être la vénération des pieds, lui embrasser les mains, lui caresser les cheveux, etc… Un massage de pieds peut être très apprécié par la Dominante qui vient de vous abuser en talons hauts. Un massage pour une Dominante est le bienvenu aussi.
Votre Dominante pourrait désirer plus que toute autre chose de s’occuper de vous, alors si vous n’avez pas de problème à ce niveau, laissez-vous dorloter, sinon, dites-le aussi gentiment que possible. Et si vous êtes un soumis "en prêt" d’une autre Dominante qui vous procurera l’après-séance, n’oubliez pas de signaler votre gratitude à votre partenaire de jeu. .
En général, l’après-séance est un bon moment pour passer des rôles bien campés du jeu (Dominant/dominé, Maîtresse/esclave, etc.) à des rôles plus égalitaires d’amitié mutuelle, enrichissante et respectueuse. Enlacer, caresser et toucher est bon, dépendamment de votre relation à votre partenaire. Selon votre degré d’intimité et le temps dont vous disposez, vous pouvez prendre un bain ensemble, faire une sieste, avoir une relation sexuelle, manger, parler, lire à voix haute, faire un massage. Mais faites attention... certaines choses ne fonctionnent pas nécessairement pour tout le monde. Ce qui apparaît doux et affectueux pour certains peut être stupide et désagréable pour d’autres.
Et pour les Dominantes, si les caresses vous dérangent, au moins rester en présence de votre partenaire.
Parler est important et être positif est votre devoir premier. Exprimez de la satisfaction ou du moins de la gratitude, après une séance. Dites à votre partenaire que c’était bien. Murmurer de doux riens. Exprimez de la chaleur. Si la séance vous a excitée, dites-le. «Tu souffres si joliment.. Tu m’as réellement excité.. J’aime vraiment t’entendre gémir.. » Exprimez de l’intérêt et de l’affection. «comment était-ce?.. as-tu aimé?.. as-tu mal?... quelle était la meilleure partie?.. la pire?... t’ai je fait peur?...» Vos partenaires voudraient peut-être parler aussi, à propos de la séance, à propos d’eux, à propos de vous.. Vous ne pouvez pas savoir à l’avance.. Laissez les parler si c’est ce dont ils ont besoin. Encouragez-les et écoutez. Même si les gens diffèrent les uns des autres, je ne recommande pas une analyse critique de la séance directement après, sauf si quelque chose s’est mal passé. Vous pouvez faire un suivi plus approfondi plus tard, quand le brouillard de la séance se sera dissipé.
Ayant dit tout cela, laissez moi réitérer que l’après-séance n’est jamais standard et que les approches décrites plus haut peuvent fonctionner avec certains mais n’avoir rien en commun avec ce que vous recherchez. L’après-séance est un art subtil et fluide et ce qui peut fonctionner à merveille dans une situation peut s’avérer désastreux dans une autre. Certains ont besoin de beaucoup de touchers et de paroles pour les guider sur le chemin du retour vers leur soi quotidien alors que d’autres peuvent n’avoir besoin que d’un coup de pied dans le cul et un "Brave garçon!" Certains soumis peuvent désirer être laissés sans un mot, avoir des tâches à faire, ou de se rouler en boule. Dans les relations D/s, le concept de sortir de l’espace de la scène peut ne pas être significatif puisque l’énergie D/s peut englober tous les aspects de la vie. Même entre des partenaires réguliers de jeu, l’après-séance ne peut jamais être réduite à un exercice de routine. L’essentiel est que, la pensée et l’acte devraient s’appliquer et relier la séance qui vient de s’achever à votre vie de façon à ce qu’elle soit remémorée comme une bonne et valide expérience
Une relation F D/ms réussie
a une structure et une dynamique
qui n’est pas dépendante simplement
d’établir des règles
« comme on veut ».
On peut voir ces
points comme étant
la constitution de la structure de base,
et si quelque chose peut et doit y être ajouté,
C’est à la FEMME d’en décider.
* Un soumis doit être honnête dès le moment ou il communique avec sa Dominante. Il ne doit jamais mentir.
* Un soumis doit chercher à comprendre ce qu’il veut, et ce dont il a besoin et connaître la différence entre les deux.
* Un soumis a le devoir d’agir comme un être humain intelligent.
* Un soumis donne aux attentions de sa Dominante du respect, de l’humilité, de l’obéissance. Ceci est inhérent à la nature de la relation.
* Un soumis communique toujours ses sentiments aussi clairement que possible.
* Un soumis lorsqu’il ressent que ses besoins ne sont pas satisfaits le confesse avec respect sans que cela puisse être pris comme une demande de sa part.
* Un soumis prête attention au fait que sa Dominante soit fatiguée, ou en mauvaise forme, et s’efforce de lui procurer le confort nécessaire, et ne pense pas à lui.
* Un soumis ne pense jamais à sa Dominante comme à une machine à humilier ou à dominer, ce serait faire de sa Dominante un objet.
* Un soumis se souvient en permanence qu’une relation de Domination/soumission est une relation entre des personnes. Il n’oublie jamais que la Dominante est un être humain. Ne pas y penser de sa part pourrait blesser émotionnellement l’autre personne, sans tenir compte de l’effet sur la relation de pouvoir.
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